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Petit à petit Lo'Co fait son nid

21 février 2015

Les racines

L'important n'est pas la destination, c'est le chemin.

Amis du jour, bonjour. Voici la suite et fin Loanienne du périple. Cela fait plus de deux semaines que je suis rentrée en France mais Nicolas a continué encore un peu. Aux dernières nouvelles il se trouve à Cuzco et a même entamé un périple pour visiter les ruines de Choquequirao avec un ami. J'aimerais vous dire qu'il continuera le blog mais je pense qu'il vous enverra surtout des mails et que nous aurons ses récits lorsqu'il rentrera.

Nous avons donc continué le voyage vers Sucre, une des trois plus grande ville de la Bolivie. Cela faisait quelques temps que nous n'avions pas mis les pieds dans une ville, une vraie, avec le bruit des automobiles, les gens qui se pressent, qui se bousculent, cette fourmilière qui ne s'arrête jamais. L'arrivée est un peu dure, on se sent complètement dépassé par la vitesse. En s'arrêtant cinq minutes, on s'aperçoit à quel point les gens sont pressés, comme dans toute ville me direz-vous. Oui mais là on est en Bolivie, et encore une fois, c'est du n'importe quoi ! Je ne sais pas vraiment comment décrire, c'est encore tout embrouillé dans ma tête, je me souviens juste d'une impression de cafouillis général et de bouillonnement permanent. On ne sait pas vraiment où donner de la tête, on se repose dans le calme des musées. Nous n'y resterons qu'une journée et prenons le bus pour Samaipata.

Les bus en Bolivie, on pourrait en faire tout un article ! Entre les chauffeurs, l'état des routes et l'état des bus en eux mêmes, un voyage peut vite se transformer en périple et un passager athée devient instantanemment croyant, je vous le jure ! Un looong voyage nous attendais, 12h de bus de nuit pour arriver au petit matin au village. Partis à 18h avec 45min de retard et arrivés à 4h30 du matin, 10h30 de voyage, parfait on est allé plus vite... Non pas parfait du tout ! J'ai cru que nous allions mourir une dizaine de fois, le bus tanguait, les chemins étaient étroits, pas de goudron sur la route, un ravin sur le bas coté. Bien evidemment, nous sommes aussi tombé en panne ! J'ai du prier tout le trajet, invoquer toutes sortes de Dieux, les astres et la nature, bref un voyage tout en repos ! C'est soulagés que nous posons les pieds au sol, dans le charmant petit village de Samaipata. 

Nous arrivons dans une petite bourgade à 2900m d'altitude au commencement de l'amazonie. Les montagnes se sont couvert d'un vert dense et l'air y est moins sec, plus respirable. Petite escale tout en douceur et tranquillité où nous avons pu découvrir la naissance d'une magnifique forêt. Le parc Amboro, forêt millénaire remplie de fougères géantes, pleine de magie et de mystère. Puis nous avons découvert le fort de Samaipata, un lieu chargé en histoire qui a vu défiler les civilisations à travers les siècles. Et petite anecdote sourire pour la fin : nous avons fait la connaissance d'une guenon dans un parc et cette dernière s'est pris d'affection pour nous ! Elle est gentiment venue se faire gratter le ventre (et la tête alouette) sur mes genoux puis est allée faire les poux à Nico. Nous n'avions plus du tout envie de partir du centre zoologique après ça !

Et je suis rentrée. "Bonne ou mauvaise nouvelle ?" me demande-t-on ? Une nouvelle, rien de plus. Je suis contente d'être de retour, de vous retrouver petit à petit. De voir les choses avec un oeil un peu nouveau. "Ici, il fait moche, il fait froid, rien ne se passe" m'a-t-on dit... Ici je retrouve la beauté des choses simples, les arbres nus laissent voir leur maigre squelette, l'air étouffe un silence et je m'amuse de la fumée qui sort de ma bouche au dehors. Ici j'ai envie de faire un sourire aux grognons dans la rue, de redécouvrir chaque coin et chaque visage. Ici, je me redécouvre.

Parce que parfois, comme dit Proust, le mystère n'est pas de voyager en des endroits différents, mais de regarder avec des yeux nouveaux.

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4 février 2015

Entre deux montagnes

Nous avons passé la frontière, Bolivie nous voilà ! Mais commençons par le début, puisqu'il y a 20 jours, nous partions tout juste de San Rafael. Comme dit précédemment, nous avons décidé de partir vers le nord et notre première escale fut à Mendoza. Une ville de bon fêtards avec plein de bar remplis de jeunes. En même temps, on est dans la région du pinard donc on va pas s'étonner ! De Mendoza, nous avons pris le bus jusqu'à Jujuy, département le plus au nord de l'Argentine. La proximité avec la Bolivie se fait sentir, les visages changent, les petits vendeurs dans les rues se multiplient et les couleurs se font plus chatoyantes. C'est ici que nous rencontrons Pedro et Eva, un joyeux couple qui parcours le monde avec Pépé, le chien et Esperanza, le super combi wolswagen vert et orange !! Pedro est un Suisse hyper actif (si si, ça existe !) et Eva, Péruvienne, voyageuse depuis 10 ans, tous deux ont ce regard curieux, le sourire des grands enfants, une gentillesse et une générosité sans fin. Ils nous embarquent pendant 2 jours pour visiter la cascade du coin et sortir un peu des sentiers battus. Deux jours de découverte, de liberté et d'échange, un vrai bol d'air frais après ces derniers jours de labeur et de questionnement. C'est le coeur rempli d'espoirs et de rêves que nous les quittons et que nous rencontrons dans la foulée Coraline, avec qui nous passons deux autres jours en continuant vers le nord, Purmamarca. C'est dans ce petit village très touristique que se trouve la montagne des 7 couleurs ou "palette du peintre". Un vrai cadeau de la nature. Les montagnes sont grandioses, des parties rouges et ocres se découpent sur fond gris-vert, en face le flan semble briller au soleil et le petit bijou est un mont violacé, tout en dégradé. On a vraiment l'impression qu'une main divine y a jeté par ci par là quelques couleurs et que, par moments, la palette d'aquarelle s'est renversée... Magique ! Nous avons quitté le sourire de Coraline sur un bon barbecue, à savoir, ici lorsqu'on demande 3 tranches fines de viande on a droit à des morceaux de 300g, le kilo de vache à trois, même pas peur on le dévore ! Nous reprenons le chemin vers Humahuaca oú se trouve la montagne des 14 couleurs... Autre merveille de la nature. À environs 4600m d'altitude se dresse un spectacle époustouflant, une superpositions de couleurs ocres, du jaune, du rouge, de l'orangé, du vert, un mille feuille de couleurs qui défi le ciel. Devant cette immensité, on reste bouche bée, je n'arrive pas à croire ce que je vois et même en repartant, j'ai l'impression d'avoir rêver. Et c'est la tête dans les étoiles que nous arrivons à la frontière. Mais à l'approche de la Bolivie, le froid nous fait vite redescendre, le mal des montagnes aussi ! Au petit matin, nous découvrons les femmes en habits traditionnels, avec leurs jupons et leurs châles, les longues tresses agrémentés de pompons, le chapeau melon et sur le dos, leur marchandise enveloppé dans un tissus coloré... Nos sacs ont presque l'air petit à côté ! Les deux choses qui me viennent à l'esprit après cette première semaine bolivienne sont "WAOU !" et "quel bordel !". Les paysages sont encore une fois époustouflants, la montagne est rouge, désertique, parsemée de cactus, grandiose et imposante. On se demande comment, dans un environnement aussi beau qu'hostile, des hommes ont pu construire et se sédentariser. À côté des "grandes villes" des petits villages de rien se succèdent, les habitations sont de petites maisonnettes bancales, et il y a autant d'habitants que de chèvres ! Mais quand on regarde les boliviens, "chaleureux" n'est pas le premier mot qui vient à l'esprit. Les touristes, ils en ont rien à faire, et puis faudrait pas déranger la mama qui regarde son feuilleton dans le kiosque, on en a même vu une en train de dormir la tête sur un sac de graines ! Dans la rue, c'est le bordel, on vend de tout et de rien, et tous vendent la même chose ! En tout cas, on ne passe pas inaperçu, si en France je serais "la petite à la peau mate et cheveux foncés" ici je serais "la grande blanche un peu brune"... Oui je suis grande !! Et Nico est un géant ! C'est ça de prendre de l'altitude ! Je vous écrit d'Uyuni, au retour de la visite du célèbre salar, encore une belle découverte. Malgré le flot de touriste qui s'y précipite, il suffit de prendre son mal en patience devant la centaine de photographes en herbe (youyou on saute pour la photo et on repart dans le 4x4) avant de rencontrer le désert de sel. Magnifique, après un peu de pluie, le ciel se reflète et se confond avec le sol, le temps s'arrête. L'infini à perte de vue, il n'y a que les montagnes qui flottent au loin pour nous rappeler que nous sommes sur terre. Les cristaux de sels, rectangulaires et parfaitements rectilignes craquent sous nos pas. Le silence se fait, le paysage s'impose, apaisement. Au loin un orage arrive et la blancheur contraste avec la noirceur des nuages et les éclairs qui tombent. Fascinant. Le retour à Uyuni est un peu dur, il pleut et on aurait envie d'avoir encore ce paysage devant les yeux. Mais demain nous partons pour Sucre, puis Samaipata à côté d'un parc national, je pense que la Bolivie n'a pas finie de nous surprendre ! À part ça, pour parler plus intimement, Nicolas s'est (re)mis au violon. J'entends déjà les condoléances de certains mais ce n'est pas si terrible que ça, je suis plutôt étonnée de son oreille ! De mon coté, la danse est plus difficile à trouver mais du coup, je me suis mise au macramé, ces petits bracelets faits de noeuds en tous genre. C'est pas encore ça mais c'est chouette à faire ! On a goûté la feuille de coca, contre le mal des montagnes (qui me tue complètement !) c'est efficace, on est loin de la cocaïne ! La vingtaine de feuilles à chiquer est une habitude à prendre, peut être est-ce parce qu'on ressemble à des hamster que c'est le plat national ?! (ou est-ce le cochon d'inde ?!) Je vous laisse méditer sur cette question existentielle, mille baisers les amis, la tête dans les nuages de l'altiplano ! Loan. Ps: si vous voulez en savoir plus sur Pedro et Eva, allez voir leur site ou page Facebook "chota india tour du monde" chota india voulant dire "petite inde". Ils travaillent pour un magasin de vêtements et artisanat équitable d'inde et sont sponsorisés pour faire le tour du monde à bord de leur wolswagen... Si c'est pas le meilleur boulot du monde ça ?!!
19 janvier 2015

Felices fiestas !

Il paraît que deux semaines sans nouvelles sont longues et je reste presque un mois sans rien dire, pardon ! Mais je ne sais pas si c'est parce qu'il ne s'est pas passé grand chose ou parce qu'il y a eu trop de choses ! Aller, je vais essayer de vous raconter. Arrivés à Valle Eden, nous avons passé 2 jours tranquilles à nous ressourcer et visiter les lieux, un joli paysage avec des gens sympathiques, comme d'hab quoi !! Non je rigole, c'est juste que vraiment, la gentillesse et la générosité font partie intégrante des gens. Bref, deux jours de repos avant la tempête. Littéralement. La tempête. La tempête quand tu campes c'est pas la joie. Puisque du coup, tu remercies vraiment le ciel de pouvoir dormir dans les toilettes ! Jamais je n'aurais pensé dire ça un jour ! Mais on a eu de la chance puisqu'au lieu de passer 2 jours sous la pluie, on a pu passer deux jours dans les toilettes du camping, oui de la chance je vous dis ! Re-bref, tout est bien qui fini bien, on fini par passer la frontière pour se retrouver le 24 à Cordoba, Argentine. La ville est mignonne, quelques monuments valent le coup d'oeil mais malheureusement, j'ai eu la bonne idée de vouloir visiter cette ville entre le 24 et 26 décembre, autant vous dire qu'on a pas vu grand chose. Nous sommes ensuite allés à Capilla del monte, un petit village de hippies et d'allumés du cerveau bien sympa ! On a passé 4 jours à rencontrer des gens cool, dont 2 avec des vrais hippies, qui ont construit leur maison en boue et font la vaisselle avec des cendres (si si, ça marche !). Après avoir appris que le compost c'est la vie et que le pain peut être fait avec magie, on continue la route. Le 31, nous nous retrouvons à planter la tente dans le jardin d'un hôtel. Paradoxe qui nous sauve un peu la vie puisqu'après un 31 sous la chaleur, nous sommes réveillés à 5h du matin par une tempête des plus électriques. On se réfugie tant bien que mal dans le hall de l'hôtel et je passe une nuit blanche à prier pour que la tente soit en un seul morceau au petit matin ! Encore une fois, une bonne étoile nous suit et nous continuons notre chemin jusqu'à San Rafael, au sud de Mendoza. Nous avons trouvé un wwofing ici, et ça fait maintenant deux semaines que nous y sommes. La famille qui nous accueille est très chaleureuse, nous dormons dans la ferme et chaque jour, je vais ramasser quelques fraises accompagnées de basilic pour une salade de fruits matinale. Petit le chien et Pancho l'âne nous tiennent compagnie. Le travail dans les champs est assez épuisant avec la chaleur mais il est aussi agréable de pouvoir de poser un peu. A côté de ça, les premiers symptômes de manque de France se font ressentir, il y a des jours oú le voyage nous porte et des jours oú l'envie de rentrer et de retrouver son petit "chez soi" se fait sentir. Et un jour, notre famille d'accueil nous apprend qu'il y a eu un meurtre contre un certain Charlie... La barrière de la langue se fait sentir, mais nous comprenons vite ce qu'il se passe. Dans ces moments là, les 3 jours sans information ni accès à internet me paraissent une éternité. Le samedi, je passe quasi la totalité de la journée à lire les article et essaye de comprendre. Je ne comprends rien. Tout se bouscule dans ma tête et j'ai envie de revenir encore plus, je ne sais pas bien pourquoi. Je me rends compte que le voyage me fait découvrir une chose que je ne soupçonnais pas, je suis française, je me sens française. En tout cas maintenant. J'ai toujours eu envie de voyager, comme un besoin et depuis quelques temps, je sens que tout ce que je vis, j'aurais envie de le partager, que vous le viviez avec moi. Comme j'aurais aimé vivre cet évènement avec vous, le soutenir. Mais à des milliers de kilomètres, j'ai du mal à me sentir Charlie, du haut de mes 24 ans, j'ai du mal à le dire. Je ne peux que ressentir cette incompréhension du monde, me dire que je ne réagirais pas à cet affront par la peur et que je continuerai à voyager, partager, découvrir pour que la peur s'estompe et pour mieux comprendre les choses qui m'entourent. En ce sens, Je suis Charlie, avec vous. C'est sur cette note que je vous laisse, le voyage continue vers le nord, parce que nous avons beaucoup rêver de la patagonie mais que le compte en banque nous dirige vers d'autres direction... La Bolivie est la prochaine destination ! Promis j'essaye d'écrire plus souvent et je convainc Nicolas de vous faire un petit mot ;) Muchos Besos, Loan.
18 décembre 2014

L'aventure

Deux semaines de silence, cet article va être long ! Depuis Cabo Polonio, nous avons commencé à faire du stop. Ça marche plutôt bien, les gens sont très sympa et on voyage souvent à l'arrière des pick up ce qui laisse le temps d'admirer le paysage. Heureusement ici, le temps est bon ! Reprenons donc à partir de Cabo Polonio, ce chouette petit village hipp.... Touristique à mort oui ! Nous avons pris notre courage à deux mains pour faire les 7 km avec nos sacs sous le soleil cuisant et en arrivant sur la plage, ce sont les vaches qui nous ont accueillies ! Bon ok on les a vu les loups de mer en train de se prélasser sur les rochers, juste en bas d'un phare tout mignon, on va pas se plaindre ! Mais à part ça, le village sent l'attrape touriste à chaque coin de rue, entre hôtel et boutiques souvenirs, d'oú notre petite déception, les hippies ont bien changé ! A partir de là, nous avons longé la côte atlantique jusqu'à Chuy, ville frontalière avec le Brésil. Rien de particulier au décors, mais les coucher de soleil sur la plage et camping aux bruits des oiseaux est toujours aussi agréable ! Puis de Chuy nous sommes arrivés à Treinta y tres oú nous avons rencontré Lolo, un ancien garde parc naturel. Il nous parle de la Quebrada de los cuervos, un site naturel, à ce que nous comprenons c'est une faille dans le paysage qui fait place à une faune et une flore rare et protégée, et d'après lui, l'énergie qui s'en dégage est unique. Aller hop, direction la Quebrada, le seul jour oú les nuages sont gros et lourds, oú le vent tourne dans tous les sens et l'air se fait menaçant. Ah oui, bien sûr il n'y a pas de transport qui y va, pas d'électricité et pas de magasins à moins de 25 km. C'est donc le pouce en l'air et les doigts croisés que nous finissons par nous prendre l'orage sur la tête ! Sous cette pluie torrentielle, nous rencontrons deux autres voyageurs et nous abritons sous une bâche en attendant que le temps se calme. Vous croyez au coïncidences ? Parce qu'au moment oú on se demandait quoi faire, oú dormir, rester ici ou repartir, une voiture arrive et nous prend en stop. Les parents du chauffeur tiennent une estancia, une ferme et ont aussi des chambres d'hôte et camping ! Nous rencontrons alors Ana-Maria et César qui nous accueillent les bras ouvert, nous propose une chambre le temps que la météo change en échange d'un peu d'aide. Ce qui devait être un petit détour de deux / trois jours devient un merveilleux séjour de 5 jours. On apprend à faire du pain, la pâte à pizza, des brioches, Ana-Maria nous fait monter à cheval et découvrir son campo, bref des gens avec une générosité et une gentillesse rarement rencontré. Nous avons visité la Quebrada, et cette faille nous fait penser au verdon... Avec un côté jungle en plus ! L'eau passe entre deux collines et à l'intérieur, la végétation est abondante, presque étouffante. Nous faisons la connaissance d'une mygale et quelques tatous et découvrons de grands charognards tout en observant le paysage. La nature au premier abord angoissante nous rend vite curieux et observateurs. C'est un peu triste mais enrichis de cette aventure que nous continuons vers Melo, puis passons par San Gregorio de polanco pour nous retrouver ce soir à la Valle Eden, village de Carlos Gardel, père du tango. Entre temps nous avons fait des rencontres plus mitigées qui nous apprennent à rester vigilant malgré la gentillesse des gens, ce voyage continue à nous apprendre la vie tous les jours ! Nous Aller quelques faits marquants : Ici, le pays est plat. Plat, plat, plat. Il y a un espace grand comme la France avec 3 millions d'habitants. Et 9 millions de vaches. Miam miam ! Entre 2 villages, on peut faire 30 km sans rencontrer personne. A part des vaches bien sûr ! La moto est LE moyen de locomotion, de 7 à 77 ans ! Et sans casque bien sur, faudrait pas rester en vie ! Nicolas se prononce avec le S à la fin, et Loan c'est difficile, je deviens Loana en un tour de main, comment ça mon prénom ne se fini pas par un A ??! Bisous à tous, le prochain message sera sûrement d'Argentine :-) Loan.
2 décembre 2014

la suite !

Nous sommes vivants !! Comme annoncé précédemment, nous avons passé 4 jours "en el campo" à savoir, la campagne profonde avec Pierre, notre ami belge Nous avons eu le plaisir de connaître le soleil sournois de l'Uruguay qui, au lieu de te caresser doucement le visage, te crame la gueule en 5 minutes ! Pour vous dire, en 4 jours, nous avons plus bronzés que 2 mois de soleil d'été et nous n'avons quasiment plus de crème solaire ! Sinon les journées en el campo se passent doucement et calmement, nous avons aidé à débroussailler quelques champs et déraciner les plantes indésirables. Le matin, les tartines grillent sur le feu de camp et le soir, un petit verre de vin accompagné de quelques grillades nous réconfortent de ces chaudes journées. La nuit, le ciel nous découvre un nouveau ciel avec des constellation inconnues, seule la ceinture d'orion reste visible. Il paraît que la lune aussi change de visage ! Les étoiles filantes se confondent avec les lucioles et les grenouilles chantent au loin. La vie est belle ! Nous avons rencontré le voisin, un gaucho comme on dit ici, le cowboy de l'Uruguay, qui nous a gentiment offert un bon morceau de viande de sa production et sa bouteille de vin, autant dire que les grillades étaient plus que bonnes ce soir là ! Nous sommes ensuite retournés à Minas et avons connu un petit hôtel, vous savez le genre qu'on voit dans les films, dont les fils pendent des murs, oú les chambres sont toutes petites et très coloré, où le ventilateur est nécessaire pour supporter la chaleur ambiante. Celui là même dans lequel tu te réveilles à 6h du matin et découvre que la tuyauterie à péter dans la nuit et t'as rien entendu parce qu'il pleuvait tellement que le bruit de l'eau se confondait avec celui de la pluie ! Oui oui, True story, et si en France on se serait excusé en long en large et en travers, ici la tranquillité règne , on coupe l'eau et tu peux finir ta nuit ! Puis nous avons rejoins nos amis du couchsurfing, un couple très sympa dont le mari est musicien ! Et c'est parti pour une soirée musique, guitare, basse, et voix et les filles qui parlent danse, tout le monde est content ! Ils nous font aussi goûter le maté, boisson traditionnelle que tout le monde ici boit à longueur de journée, ainsi que les douceurs à base de dulce de leche que j'avale sans compter au grand désespoir de mon maillot de bain ! Bref on profite :) Pour la suite, nous continuons vers l'est en direction de cabo polonio, un village hippie dans une réserve naturelle. Apparemment, seul un camion fait l'aller retour une fois par jour pour s'y rendre, sinon il faut marcher 7km entre les lions de mer... On aime déjà ! Des bisous, Loan.
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25 novembre 2014

Les premiers pas

Ça y est, 4 jours que nous sommes arrivés en Uruguay. Pour l'instant la fatigue se fait encore sentir, malgré les 18h de sommeil que nous nous sommes accordés la première nuit ! L'arrivée à Montevideo nous a fait l'effet d'un choc. La ville semble à l'abandon, rien n'est entretenu, les murs sont tagués de partout, les trottoirs sont défoncés, et même les monuments historiques semblent pleurer. A côté de ça, ils sont à la pointe de la technologie, le wifi se trouve sur toutes les grandes places, les voitures brillent, là vie est étonnamment chère comparé à la manière de vivre. C'est donc à ça que ressemble la capitale, et apparemment toutes les villes aussi. Ici, on aime le béton, les immeubles qui touchent le ciel, ça fait comme les grandes villes occidentales... Nous avons dormis chez l'habitant, la maison aussi ressemble à ça, mais lorsqu'on demande si la vie est dure en Uruguay: "non, la vie est tranquille, l'Uruguay est un petit pays, très joli, nous n'avons pas de tremblements de terre, pas de volcans ni de tornades, les gens ne savent pas très bien oú se situe le pays, le confondent avec le Paraguay, nous sommes plutôt tranquille !" Ça ressemble donc à ça, on a beau te dire que l'Amérique latine est pauvre, tu sais pas pourquoi mais tu ne penses pas aux grandes villes. Comme si la pauvreté se résumait à des gens qui dorment dans la rue et à une campagne lointaine. Ou plutôt, quand on te dit que l'Uruguay est un pays riche, tu te calques sur ta richesse, ton confort. Ben non, on apprend à revoir ses standards, on apprend ! Voilà donc la première claque du séjour, et on a pas fini d'en prendre ! A part ça, on pleure deja sur le pain et le fromage, va falloir qu'on se trouve vite une gourmandise locale ;) il fait chaud, on a retrouvé nos copains les moustiques et l'espagnol progresse doucement. Hier, nous sommes arrivés à Minas et nous avons trouvé 3 français et un belge, le truc un peu improbable dans cette petite ville ! Nous irons sûrement squatter chez le belge pour quelques jours, dans un champs, à nous le camping !! Bref on ne s'ennuie pas et la vie est belle, bisous les copains, Loan.
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